Film

Film, on préfère celui que ne fait pas son cinéma

Le cinéma, ce n’est pas juste un enchaînement de plans bien léchés ou une idée aguicheuse balancée sans conviction. Un bon film, c’est un film qui reste, qui marque, qui suscite un débat après le générique. Pas besoin d’être un chef-d’œuvre universel, mais il doit au moins essayer d’être autre chose qu’un produit formaté sans âme.

L’intrigue prime. Une belle image, une bonne mise en scène, c’est bien, mais si derrière ça ne raconte rien ou si ça survole son sujet, ça sent l’opportunisme plus que la sincérité. Ce qu’on aime ? Des films qui osent, qui s’affranchissent des recettes toutes faites, qui cherchent à surprendre, à proposer une narration qui sort du cadre. Pas forcément du grand spectacle, mais au moins une intention claire, un propos assumé.

Les personnages doivent avoir de la profondeur, du vécu, des failles. Les héros parfaits, sans nuances ni blessures, c’est non. L’émotion, elle doit être sincère, qu’elle vienne d’un regard, d’un dialogue ciselé ou d’un silence bien placé. Le jeu des acteurs est souvent ce qui sauve une œuvre bancale, alors autant qu’ils aient de la matière à défendre.

Et sinon, les suites à rallonge sans âme, les blockbusters calibrés à la chaîne et les franchises qui tournent en boucle, très peu pour nous. Mieux vaut un film imparfait mais audacieux qu’un produit bien emballé mais vide. Ici, on parle de tout, des coups de cœur comme des flops, des notres comme des votres.

Jim Carrey, les bras écartés et le sourire aux lèvres, court dans un champ fleuri sous un ciel bleu dans le film Yes Man.

Yes Man

Yes Man est une comédie légère qui divertit sans laisser de trace, portée par un Jim Carrey efficace et le charme de Zooey Deschanel. Un film parfait pour se détendre, mais pas pour réfléchir ni marquer les esprits.
🔥 Note : 64,00/100
Affiche peinte de Gladiator II avec le titre en lettres dorées sur un fond rouge et noir abstrait.

Gladiator 2

Gladiator II : une suite clinquante, incohérente et indigne du chef-d’œuvre original, qui transforme l’épopée tragique en grand gâchis spectaculaire.
🔥 Note : 26/100
#JeSuisLà

#JeSuisLà

Une fable numérique floue et brouillonne, sauvée (un peu) par Chabat mais vite oubliée. Déception en salle d’embarquement.
🔥 Note : 30.67/100